La Detox Et Les Additifs Alimentaires

Parmi les éléments qui nous empoisonnent à petit feu et qui justifient de faire très régulièrement une cure DETOX, les additifs alimentaires. Ceux-ci occupent à raison une place importante.

Les colorants

Quand nous faisons nos courses, nous avons tous plus ou moins le même réflexe : lorsqu’on se saisit d’un produit sur un rayon, on commence par retourner son emballage dans tous les sens pour rechercher sa composition.

 

 

La lettre « E » est omniprésente, suivie de trois chiffres qui identifient les additifs selon un code. La législation oblige en effet les fabricants à mentionner la totalité des ingrédients utilisés.

 

 

Nous constatons alors cette invasion des additifs alimentaires, la liste des « E xxx » s’allongeant toujours plus. Nous en avons dénombré 9 dans la composition d’un biscuit apéritif très connu ! Vous avez bien lu : neuf !

 

 

Cette dérive contribue à polluer notre organisme et à le mettre en danger, certains de ces additifs étant paradoxalement autorisés dans certains pays et interdits dans d’autres !

 

Les colorants sont destinés à flatter l’apparence d’un produit pour le rendre plus attractif, plus agréable à l’œil, ce qui est incitatif à l’achat.

 

Certains colorants (malheureusement peu nombreux) sont naturels, d’une innocuité toxicologique :

 

  • La curcumine, jaune (E 100) extraite du curcuma.
  • La lactoflavine, jaune (E 101) extraite du jaune d’œuf.
  • La chlorophylle, verte (E 140) extraite des plantes.
  • Le caramel, brun (E 150) extrait du sucre.
  • Le charbon végétal, noir (E 153) extrait des plantes.
  • Les caroténoïdes, rouges (E 160) extraits des plantes.
  • Les xanthophylles, rouges (E 161) extraits des plantes.
  • La bétanine, rouge (E 162) extraite de la betterave.
  • Les anthocyanes, de nuances diverses (E 163) extraits des plantes.
  • Le carbonate de calcium, blanc (E 170) extrait de la craie.

Mais la plupart des colorants sont des produits chimiques dont les effets sur l’organisme humain sont mal connus. La littérature médicale est fort imprécise à ce sujet, les informations contradictoires.

 

Certains colorants sont interdits en France mais autorisés dans d’autres pays. Pour ne prendre que le seul exemple des colorants jaunes (l’énumération de tous les colorants serait trop longue) on distingue :

 

  • La tartrazine (E 102) dangereuse pour la santé.
  • La chrysoïne S (E 103) vivement déconseillée.
  • Le jaune de quinoléine (E 104) à l’innocuité suspecte.
  • Le jaune solide (E 105) qui entraîne des allergies.
  • Le jaune orangé (E 110) qui entraîne des allergies graves.
  • Le jaune orangé GGN (E 111) dangereux, à ne pas consommer.

Puisque l’on peut colorer un produit en jaune avec un dérivé du curcuma (qui est une épice) ou du jaune d’œuf, on peut raisonnablement se demander pourquoi utilise-t-on des produits colorants chimiques qui sont contre-nature, hostiles au tube digestif.

 

Si la chlorophylle a le pouvoir de colorer un aliment en vert, pourquoi employer du vert brillant (E 142), produit chimique dangereux, suspecté d’être cancérigène ? Et ainsi de suite, encore une fois nous n’allons pas passer en revue tous les colorants chimiques.

 

Les fabricants n’en usent pas, ils en abusent. Dans tous les cas, donnez la préférence aux produits sans colorants.

 

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Les conservateurs

Le problème des conservateurs est tout autre. Ces additifs alimentaires ont une utilité. Comme leur nom le suggère, ils contribuent à la bonne conservation des aliments auxquels ils sont incorporés.

 

Ils empêchent la fermentation des produits et le développement de moisissures qui les rendrait impropres à la consommation.

 

Les conservateurs ont des propriétés antiseptiques et bactéricides.

 

A l’instar de la langue du fabuliste grec Esope, les conservateurs sont la meilleure et la pire des choses. Car ces additifs agressent les muqueuses digestives. Leurs noms seuls évoquent ces effets négatifs : anhydride sulfureux (E 220), sulfite de calcium (E 226), orthophénylphénol (E 231), nitrite de sodium (E 250), anhydride carbonique (E 290) pour n’en citer que quelques-uns.

 

Il convient d’être objectif : le développement de l’industrie agro-alimentaire implique l’utilisation de tels conservateurs. Pour ne prendre qu’un seul exemple, il serait totalement impossible de commercialiser du jambon cuit coupé en tranches et préemballé sans conservateur, le nitrite de sodium cité ci-dessus.

 

La sécurité alimentaire dont on parle tant en ce moment implique obligatoirement de tels usages qui garantissent aux consommateurs la bonne conservation des aliments acheminés des lieux de production vers les lieux de distribution souvent fort éloignés.

 

Si l’on veut un jambon cuit sans conservateur on le trouvera chez le petit charcutier de son quartier travaillant artisanalement.

 

Mais il ne faut pas faire d’angélisme. Nous savons bien que la grande majorité de la consommation actuelle se fait dans les temples modernes que sont les hypermarchés.

Et les produits commercialisés dans de tels lieux doivent être conservés selon des protocoles drastiques mais nécessaires.

 

Ces additifs sont le prix à payer au progrès. C’est notre corps qui en fait les frais.

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Les antioxydants

Les antioxydants, comme leur nom l’indique, empêchent l’oxydation des aliments et les modifications organoleptiques qui en découlent : le rancissement des huiles, le changement de coloration de la viande, de la charcuterie ou des fruit secs …

 

Pour comprendre l’action des antioxydants, prenons l’exemple d’une pomme. Si nous la coupons en lamelles disposées sur une assiette, au bout de quelques minutes la pomme commence à brunir. Elle s’oxyde au contact de l’air. Au bout de plusieurs heures elle devient marron foncé.

 

Or la pomme séchée vendue dans le commerce est blanche, couleur initiale de la pulpe. Les antioxydants ont fait leur œuvre, la pomme conservant le même aspect que si elle venait juste d’être cueillie.

 

Nous pouvons faire les mêmes remarques à propos des antioxydants que celles formulées pour les conservateurs, ils sont la rançon obligée du modernisme.

Alors sur l’emballage d’une purée en sachets très connue on trouve ces deux antioxydants : butylhydroxyanisol et butylhydroxytoluène.

 

Enfin on trouve E 320 et E 321, sinon les consommateurs feraient peut-être grise mine. Sans ces antioxydants, les flocons de pomme de terre ne seraient pas blancs mais marrons (l’oxydation de la pomme de terre est identique à celle de la pomme évoquée ci-dessus).

 

Imagine-t-on une purée de pomme de terre de couleur brune ?

 

Non, bien sûr.

 

Ces antioxydants sont donc indispensables dans ce produit (purée en sachets). Mais rien ne nous oblige à manger de la purée en sachets.

 

On peut faire cuire des pommes de terre et les passer au bon vieux moulin à légumes puis rajouter une belle noix de beurre. Et dans ce cas, nous n’avons pas besoin d’antioxydants.

Certes, une mère de famille en rentrant du travail, prise par le temps, 9 fois sur 10, va préparer une purée en sachets pour ses enfants.

 

Pour peu, comme c’est probable, qu’elle assortisse cette purée à demi chimique de jambon préemballé, les dits enfants vont mettre plusieurs heures pour digérer le tout … alors qu’à l’inverse une purée naturelle accompagnée de jambon de régime cuisiné à l’ancienne par un charcutier sera digérée en un rien de temps.

 

Dans un cas, le tube digestif va souffrir. Dans l’autre, non, bien au contraire. Ce plat n’était-il pas recommandé, autrefois, par les médecins, aux personnes fragiles et délicates ?

Les gélifiants, les émulsifiants, les épaississants

L’autre grande famille d’additifs alimentaires comprend les gélifiants, émulsifiants et épaississants. Ces substances sont des agents de texture qui ont pour but de donner du volume aux produits, de la tenue.

 

Pour prendre deux exemples simples, si l’on ne mettait pas de gélifiant dans un produit destiné à préparer un flan, celui-ci ne prendrait pas en refroidissant, et si l’on ne mettait pas d’émulsifiant pour rendre homogène la mayonnaise à partir de ses composants (l’huile et le jaune d’œuf) celle-ci ne tiendrait pas plusieurs mois, temps séparant sa
fabrication et sa consommation.

 

Là encore, si l’on prépare de la mayonnaise chez soi, quelques minutes avant de la consommer, nous n’avons pas besoin d’y incorporer d’additif, bien évidemment.

Les agents de texture

Les agents de texture sont moins agressifs que les colorants, conservateurs et antioxydants.

Ce sont souvent des produits naturels comme l’agar-agar, une algue marine (E 406), les carraghénates, autres algues (E 407), la pectine de pomme (E 440), la farine de caroube (E 410) ou de guar (E 412) …

 

Mais certains de ces additifs sont tout de même d’origine chimique, comme les polyphosphates de sodium et de potassium (E 450) utilisés dans la fabrication industrielle des jambons cuits, mais notre choix peut toujours se porter sur du jambon dont l’étiquetage garantit la non utilisation de tels polyphosphates.

Le glutamate

Certains autres additifs alimentaires, enfin, échappent à la codification attribuant cette lettre E suivie de trois chiffres.

 

C’est le cas du glutamate de sodium largement incorporé aux préparations salées pour en relever le goût. On le qualifie d’exhausteur de goût ou d’agent de sapidité.

La cuisine asiatique fait un large usage du glutamate. Nombre de problèmes digestifs après un repas pris dans un restaurant chinois ne sont pas dus aux aliments mais au glutamate incorporé à ces aliments.

 

Les produits de grande consommation contenant le plus de glutamate sont les potages en sachets, pour la raison évoquée ci-dessus, il renforce leur goût. Mais rien ne nous oblige à consommer de tels potages, sinon le manque de temps, 3 à 5 minutes suffisant pour les préparer.

 

Une bonne soupe de légumes, ne nécessite pas d’utiliser du glutamate. C’est notre tube digestif qui apprécie alors la différence.

En résumé, l’invasion des additifs alimentaires dans la consommation actuelle est une raison majeure de les éliminer en stimulant les émonctoires par une efficace DETOX.