Musculation Et Sport d’Endurance : Constat Sur Le Terrain

Il est facile de constater que dans les sports d’endurance nombreux sont ceux qui sont encore réfractaires à l’idée de faire de la musculation tout au long de la saison sportive.

Le petit rappel concernant la physiologie, semble leur donner raison. En effet, on peut comprendre certaines réticences quand il s’agit d’associer deux choses « a priori » incompatibles.

Cependant, il faut bien le reconnaître, il n’y avait que très peu d’informations concernant l’effet de programmes de musculation bien conçus et répondant aux besoins spécifiques des athlètes d’endurance.

Avantage de la musculation hors saison

Il faut également reconnaître qu’il existait et qu’il existe toujours un consensus, même chez les réfractaires, pour admettre que la pratique de la musculation hors saison peut présenter certains avantages :

> Amélioration de la densité osseuse et renforcement (diminution du risque d’ostéoporose). > Renforcement des fibres de collagène (moins de risques de blessures).

> Prévention des traumatismes.

> Augmentation de la puissance musculaire et de la vitesse de pointe. > Préservation de la masse musculaire (lutte contre la sarcopénie).

> Renforcement de la posture.

> Amélioration de l’efficacité gestuelle et économie d’énergie.

 

 

Malheureusement, les bénéfices d’une période hors saison de musculation s’estompent rapidement et ne durent pas plus de quelques semaines. Il n’est donc pas possible de conserver, voire d’améliorer, les acquis si on se trouve dans l’incapacité de mettre en place un programme

spécifique et efficace tout au long de la saison.

 

Le manque d’observations sur le sujet laissait la partie belle à toutes les craintes habituelles : risque d’hypertrophie, augmentation du poids de corps, perte de fluidité dans la gestuelle, modification de l’irrigation cellulaire et risque d’asphyxie, perte de temps, alourdissement des programmes d’entraînement, etc…!

 

> Une étude Norvégienne, publiée dans The Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sport (2002), a pu observer qu’un entraînement lourd en musculation de 2 mois, a permis à un groupe de skieurs de fond d’améliorer de plus d’un tiers leur capacité à soutenir un effort à VO2 max. Le second groupe constitué d’athlètes qui avaient continué leur entraînement habituel (sans musculation) n’a obtenu quant à lui aucune amélioration au cours de cette période. (1)

 

> Une autre étude, Australienne cette fois et réalisée en 2003 avec des coureurs à pied, a constaté une nette amélioration de leurs temps sur une distance de 3000m (moins de 15 secondes en moyenne), en ajoutant seulement trois fois par semaine et ce pendant 1 mois des exercices de pliométrie au cours des séances d’échauffement.

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> Le professeur Izquierdo (Université de Pampelune, Espagne) a également constaté les effets bénéfiques de la musculation avec l’équipe nationale espagnole de canoë-kayak.(2)


> Le professeur Hausswirth de l’INSEP (France) (3) a lui aussi constaté une amélioration chez les triathlètes à raison de 3 séances de musculation par semaine pendant 5 semaines.


> Le professeur Per Aagaard (Danemark), éminent spécialiste des adaptations produites par l’entraînement de force, a vérifié après un programme de musculation de 16 semaines avec les cyclistes de l’équipe nationale Norvégienne, qu’il y avait un changement au niveau de la répartition des fibres rapides (fibres de type II : IIa et IIx).


A la fin du cycle, les coureurs possédaient tous plus de fibres IIa et moins de fibres IIx (les fibres les plus rapides des fibres rapides). Les premières étant moins fatigables, cela pourrait expliquer en partie pourquoi tous les athlètes ont pu améliorer leurs chronos de même que leur force maximale (+ 12%.)…et cela, sans la manifestation d’une hypertrophie tant redoutée par les athlètes et entraîneurs. Autre constatation, et pas des moindres, la qualité de la vascularisation (réseau capillaire) n’a pas été modifiée…donc pas de risque d’engorgement et d’asphyxie au cours de l’effort.(4)


La liste pourrait être plus longue, mais ce bref aperçu, d’études venant d’un peu partout dans le monde et dans pratiquement toutes les disciplines d’endurance, remet sérieusement en question les craintes et les arguments de ceux qui sont convaincus des effets néfastes de la musculation dans les sports d’endurance.


Les observations faites sur le terrain permettent de conclure que la musculation peut être un atout dans la préparation physique des athlètes pratiquants des sports d’endurance à condition bien évidemment de savoir ce qu’il faut faire et comment le faire.

 

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