Tout comme les heures interminables d’entrainement, le régime alimentaire et les compléments alimentaires, la préparation mentale est également importante, dans le domaine sportif en général, et dans la musculation, en particulier. C’est dans cette perspective que les coachs professionnels ont inventé la technique de la visualisation, et qui est actuellement mise en pratique, notamment durant les grandes compétitions. La visualisation est utilisée dans les sports de haut niveau afin d’améliorer la performance des athlètes, et dans le domaine de la musculation, il permet de dépasser les limites si on l’utilise à bon escient.
La visualisation est une technique qui a été utilisée depuis des décennies dans le monde des grandes compétitions. Dans la plupart des cas, l’échec d’un athlète n’est pas dû à un mauvais coaching ou un manque de capacité physique ou technique. Il est surtout dû à une nervosité et une mauvaise concentration lors de la pratique ou d’une compétition. Pour éviter le manque de concentration, l’athlète doit apprendre, durant ses entrainements, à gérer ses émotions, à se maîtriser afin de mieux affronter son adversaire. Dans cette perspective, il apprend à générer des images mentales de ses performances, en utilisant la technique de la visualisation pour renforcer le pouvoir de la force mentale du sportif.
Avec l’image mentale, la visualisation est une technique qui fait partie de la psychoneuroimmunologie. Toutes les deux utilisent des méthodes telles que la méditation ou encore l’hypnose pour traiter le sportif concerné. La visualisation fait travailler l’esprit et le mental du sportif afin de l’aider à mieux se concentrer et à gérer ses émotions, et ce en imposant des images précises à l’esprit. On cultive dans l’esprit des images mentales de succès, de mieux-être et de réussite. On lui apprend à ménager la peur et le stress afin que le sportif puisse avoir confiance en sa performance.
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La visualisation est utilisée afin de réduire le stress et l’état d’angoisse d’un sportif ou d’un athlète de haut niveau. Combinée avec d’autres techniques similaires, elle peut également améliorer les problèmes de santé liés au stress tels que hypertension, arthrite ou encore infarctus. En se concentrant sur des imageries agréables et plaisantes, le sportif, relaxé, parvient à réduire la sensation de douleur que son corps a pu subir. Mal de dos, migraine, crampe…telles sont différentes maladies qui peuvent être soignées par la technique de visualisation.
La visualisation permet également d’améliorer les fonctions motrices du sportif. En effet, des études scientifiques qui ont été réalisées ont permis de conclure qu’un entrainement virtuel peut aussi être efficace qu’un entrainement réel, notamment quand il s’agit d’inculquer des habiletés motrices à un patient ou un athlète.
Enfin, la visualisation développe la confiance en soi pour le sportif. Habitué à imaginer les victoires et la réussite, le sportif gagne en confiance et parvient à croire qu’il peut réussir dans ce qu’il va faire. Son mental est à son plus haut niveau, et il lui sera beaucoup plus facile de faire face à son adversaire avec moins d’angoisse et de peur. Dans le domaine de la musculation, la visualisation permet d’activer les neurones. L’association de la visualisation à un exercice ou un entraînement permet d’obtenir plus de gain de force qu’un entraînement seul. Le sportif améliore également sa précision et sa concentration.
Pendant une séance de visualisation, le sportif reçoit une stimulation nerveuse. On essaie de développer la propagation d’un message pertinent, en relation avec ce que l’on veut transmettre et faire croire au patient. Cela peut être une répétition de mouvements, une simulation de victoire… On travaille la commande nerveuse afin d’améliorer l’exécution du geste moteur visé.
Dans la même démarche, on essaie également de développer la force par un meilleur recrutement des muscles, car c’est la force qui permet de mieux recruter les fibres musculaires. Une fois les fibres musculaires recrutés et stimulés, le sportif pourra soulever plus de poids à masse musculaire équivalente. Il est toujours important de noter que la visualisation permet de travailler la force et le mental. C’est par le biais d’un entraînement intense, combiné avec des séances de visualisation que l’on pourra développer la masse musculaire.
Pour qu’une séance de visualisation soit bénéfique, il y a certaines étapes à suivre.
Première étape : le sportif doit s’installer confortablement et se détendre. Il ne doit penser à rien et faire le vide dans sa tête et son esprit. En fermant les yeux, il essaie de se concentrer sur sa respiration pendant quelques instants.
Deuxième étape : le sportif imagine son environnement et le cadre dans lequel il a l’habitude de fréquenter (salle de sport, équipements, coéquipiers…)
Troisième étape : il s’imagine en train de se préparer et de s’échauffer pour faire de l’entrainement, ou pour participer à une compétition de haut niveau. Le coach ou la personne qui l’assiste durant la visualisation peut l’aider en lui décrivant en détail certains éléments de son environnement. Si le sportif est habitué à faire de la visualisation, il n’aura aucun problème à visualiser son environnement, mais pour un débutant, il est toujours préférable d’être assisté pour optimiser les résultats de chaque séance.
Quatrième étape : le sportif essaie de visualiser chaque mouvement qu’il doit faire dans sa discipline, de la position de départ à la position d’arrivée. Il doit essayer de vivre le film mental de l’action, comme si il l’exécutait réellement. Toutes les actions doivent être visualisées avec un niveau élevé durant chaque séance. Si une action ne convient pas au sportif durant la séance, il ne faut pas avoir peur à interrompre la séance ou à rembobiner le film mental. Le sportif pense à chaque difficulté rencontrée afin d’apporter des solutions pour rectifier le tir. D’une séance à l’autre, il faut essayer d’augmenter le niveau de difficultés rencontrées. En musculation, on peut par exemple visualiser le poids virtuel des charges, le nombre de séries ou encore la vitesse d’exécution.
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