Le foie est l’organe le plus gros du corps humain, pour cette raison il est un organe cible de la detox. Vous trouverez ci-dessous tout ce que vous devez savoir sur la cure detox du foie.
Le foie est le plus gros organe du corps humain. Il comprend deux lobes.
Le lobe droit, volumineux, est situé à droite de la région supérieure de l’abdomen, sous la coupole du diaphragme, s’enfonçant en profondeur jusque dans la cage thoracique. Le lobe gauche, plus petit, peut être palpé à la pointe du sternum, juste sous l’arc costal.
Au milieu d’eux se trouve la vésicule biliaire qui est une poche en forme de poire d’une petite dizaine de centimètres servant à stocker la bile produite par le foie dans l’attente de remplir sa fonction digestive.
Les lobes du foie se composent d’environ 45 millions de lobules hépatiques, de forme hexagonale, qui confèrent au foie son aspect granulé. Chaque globule est lui-même constitué de cellules hépatiques, nommées hépatocytes, près de 300 milliards pour l’ensemble du foie !
Par l’intermédiaire de l’artère hépatique issue de la ramification de l’aorte, le foie est alimenté d’une façon massive en sang oxygéné.
Un autre grand afflux sanguin provient de la veine porte qui transmet au foie le sang provenant de l’intestin grêle, de la rate et du gros intestin.
Ce sang contient les éléments nutritifs issus du catabolisme digestif mais aussi les déchets toxiques qui en résultent.
La veine hépatique se charge, elle, des déchets toxiques excrétés par le foie, d’où l’intérêt de la DETOX qui stimule ce nécessaire processus d’élimination si on veut que le foie ne soit pas congestionné, paralysant son bon fonctionnement.
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Les symptômes de l’insuffisance hépatique (paresse hépatique) sont multiples. Une sensation de réplétion oppressante se produit dans la région droite de l’abdomen à la fin des repas. On ressent une certaine fatigue après avoir mangé, une pesanteur, une envie de dormir.
L’hépatique souffre de constipation chronique.
Sa langue est chargée, sa bouche pâteuse. On observe une coloration jaune du blanc de l’œil et de la peau du visage.
Un prurit se développe, démangeaisons cutanées très désagréables.
Le réveil matinal de l’hépatique est difficile, la nuque lourde, les paupières gonflées, avec de fréquentes douleurs articulaires.
L’urine du matin est très concentrée, malodorante.
Si vous vous êtes reconnu dans cette énumération de symptômes, nul doute, la DETOX vous concerne.
Sans vouloir être provoquant, le terme médical de « stéatose hépatique » concerne un état que l’on peut qualifier de « foie gras » !
Pour obtenir du foie gras, les éleveurs procèdent deux fois par jour au gavage des animaux : ils introduisent un tube dans le tube digestif des oies ou des canards puis injectent dans ce tuyau en grande quantité une bouillie de céréales. Chez l’homme, le gavage est autre, plus sournois, plus lent, mais tout aussi néfaste. La surconsommation permanente de corps gras saturés d’origine animale et de sucres rapides entraîne une véritable congestion hépatique : la graisse s’accumule dans le foie.
Cette affection est la stéatose, à propos de laquelle le Ministère de la Santé déclare que ce sera un problème majeur de santé publique, en France, dans les prochaines décennies.
En effet, la stéatose entraîne des dysfonctionnements multiples : obésité, diabète, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, risque accru d’accident cardiovasculaire …
Heureusement, la stéatose hépatique est réversible. Pour inverser le processus, il faut s’attaquer aux causes du mal, ce « foie gras » source de mal-être en suivant un régime alimentaire approprié, le plus digeste possible, pauvre en corps gras, et en faisant très régulièrement une cure DETOX, l’idéal étant 4 fois par an, à chaque changement de saison.
Le foie peut être considéré comme une authentique station d’épuration.
Dans les lobules hépatiques qui sont hautement vascularisés (la couleur rouge du foie en témoigne) le sang circule abondamment afin de permettre l’extraction des éléments toxiques qui empoisonneraient l’organisme si
le foie ne pouvait remplir sa fonction de filtre.
L’air que nous respirons et les aliments que nous consommons contiennent en effet quantité de produits toxiques que le foie se charge de filtrer afin de permettre leur élimination.
Sans parler des déchets du catabolisme digestif, ceux issus de la dégradation des cellules mortes transformées par les macrophages et ceux provenant de la pharmacocinétique dont l’étape ultime produit des éléments devant être éliminés par les voies naturelles.
C’est au sein du foie que se déclenche le principal mécanisme de détoxification de notre organisme. Le foie synthétise en effet des enzymes qui permettent cette DETOX : les cytochromes P450.
Les cytochromes P450 sont un outil dépolluant d’une grande efficacité pour protéger l’organisme contre les effets nocifs des produits toxiques comme en témoigne une équipe française pluridisciplinaire (CNRS, INSERM, Facultés de médecine et de pharmacie) dont les travaux ont été publiés dans les Annales de biologie clinique.[1]
Une thèse de Doctorat décrit l’action de ces cytochromes P450.[2]
En voici un extrait qui se passe de commentaires :
« En l’espace d’un demi-siècle, les cytochromes P450 sont devenus des emblèmes de la communauté scientifique des biologistes tant l’engouement qu’ils suscitent est intense. Cette large famille d’enzymes hémoprotéiques mono-oxygénases est responsable de la métabolisation et de la détoxification des composés exogènes xénobiotiques. »
Nous avons souligné le mot détoxification dont la contraction DETOX est aujourd’hui tellement populaire, à juste titre, tant il est nécessaire de souligner combien la DETOX est l’étape fondamentale du rétablissement de la santé, quel que soit le problème affectant l’organisme.
La première fonction du foie est de secréter la bile qui permet la digestion des corps gras. La vidange de l’estomac commence environ 3/4 d’heure après la déglutition des premiers aliments. Projeté avec force vers le pylore, le chyme alimentaire en sort sous forme liquide, les protéines et les glucides étant en solution alors que les lipides (graisses) flottent en surface comme les yeux dans un bouillon gras.
Dans le duodénum, cette émergence provoque une contraction, un mouvement de va-et-vient qui entraîne la production de sécrétine et de cholécystokinine déclenchant le déversement de jets de bile et de suc pancréatique. La bile agit alors comme un détergent, émulsionnant (solubilisant) les graisses qui surnagent dans le chyme alimentaire.
Chaque jour, notre foie secrète environ 1 litre de bile par jour !
C’est un liquide visqueux, amer. Fabriquée par les hépatocytes, la bile est stockée dans la vésicule biliaire entre deux épisodes digestifs. C’est le canal cholédoque qui la conduit au duodénum.
Toute action de DETOX hépatique est bénéfique, régulant les dysfonctionnements qui peuvent entraver la sécrétion de bile.
Les calculs biliaires sont des concrétions de structure pierreuse se développant dans la vésicule biliaire, obstruant le canal cholédoque, empêchant l’écoulement de la bile. Ces calculs se forment lorsque la bile contient trop de cholestérol et insuffisamment de sels biliaires.
Il s’ensuit ce que l’on nomme une « lithiase biliaire » se manifestant par des douleurs intercostales droites provoquées par les efforts que l’on doit faire, à chaque digestion, pour excréter la bile malgré l’obstruction des calculs. La lithiase biliaire se traduit par de violentes contractions, des coliques. D’autre part, le transit intestinal est ralenti.
Ces calculs se développent en amas ou restent isolés. On peut en dénombrer plusieurs milliers (!) lors d’une cholécystectomie, opération consistant à ouvrir la vésicule pour en extraire les calculs.
Mieux vaut éviter l’opération en suivant un régime alimentaire hypocholestérolémiant, pauvre en graisses, supplémenté avec des actifs favorisant la DETOX des voies biliaires (foie & vésicule).
Les personnes qui consomment de l’alcool en excès et en permanence doivent le savoir : c’est l’ennemi de leur foie, quel que soit cet alcool, bière ou vin, apéritif ou digestif …
L’alcoolisme (puisqu’il faut bien appeler cette dépendance toxique par son nom) entraîne en effet une dégénérescence du foie, la cirrhose.
La cirrhose est une forme de fibrose. Le « surmenage » hépatique provoqué par les agressions répétées de l’alcool contre le foie cause des lésions laissant de véritables cicatrices qui entravent la libre circulation du sang dans l’organe.
La structure du foie en est bouleversée. Il s’épaissit, devient fibreux et se durcit. Ce néo tissu fibreux explique la qualification de la cirrhose : fibrose. Arrêter de boire permet de stopper ce processus.
Le sevrage alcoolique est une nécessité absolue en cas de cirrhose.
Et ce sevrage sera d’autant plus efficace qu’une DETOX concomitante sera programmée, autant de temps que nécessaire pour soulager le foie.
[1] Cytochromes P450 : xenobiotic metabolism, regulation and clinical importance.
Y Guéguen, K Mouzat, L Ferrari, E Tissandie, JMA Lobaccaro, A-M Batt, F
Paquet, P Voisin, J Aigueperse, P Gourmelon, M Souidi.
Annales de biologie clinique, 2006 Nov-Dec;64(6):535-48.
[2] Relations, structure, fonction dans la superfamille des CYTOCHROMES P450.
Thèse de Doctorat soutenue par Thiën-Ân Nguyên.
Université Paris VII, 29 octobre 2007.