La découverte de l’index glycémique (IG) a remis en question la classification traditionnelle des glucides en « sucres rapides » et « sucres lents ». L’IG est une échelle allant de 0 à 100 et traduisant la capacité d’un aliment à élever le taux de glycémie après son ingestion. Il renseigne également sur la sécrétion d’insuline, plus ou moins importante, qui est proportionnelle à toute hausse du glucose sanguin. Le choix des glucides est essentiel pour le sportif car il conditionne l’état physique et les performances.
Les aliments glucidiques sont classés en trois catégories selon leur IG :
IG faible < 40> IG moyen entre 40 et 60 > IG élevé > 60.
Le standard de référence est le glucose pur (IG = 100).
Si le type de glucides (complexes ou simples) a peu d’influence sur l’IG, d’autres facteurs tels que le degré de cuisson ou les transformations industrielles l’augmentent alors que la présence de fibres, lipides et protéines le diminue. Par exemple, des pâtes complètes « al dente » auront un IG plus faible que des pâtes blanches bien cuites.
Les principales sources de glucides alimentaires sont : les produits sucrés, les féculents et les fruits. Les légumes contiennent peu de glucides d’où un impact considéré comme négligeable sur la glycémie.
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Au quotidien, afin de maintenir et renouveler les stocks de glycogène (réserves corporelles de glucose) :
NB : La plupart des aliments ne sont pas consommés seuls mais s’intègrent à un repas. Ainsi, un aliment à IG élevé (en quantité modérée) inclus dans un repas aura peu d’influence sur la glycémie finale.
En revanche, il y a deux moments spécifiques où la prise d’aliments à IG élevé (voire modéré) est bénéfique pour le sportif :
Après l’effort associés à des protéines (ou acides aminés) pour optimiser leur absorption et la récupération musculaire et hépatique. Cet apport contribue également à la recharge du glycogène musculaire. Toutefois, il est inutile d’en abuser car le corps reforme ses réserves en glucose durant les 12 à 24h après l’activité physique.
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