Malgré la grandeur de prix des rouleaux de massage sur le marché international, ils sont tout de même les plus utilisés par les sportifs du monde entier. Même les personnes peu habituées à une activité physique les utilisent en cas de besoin. Mais la question qui peut se poser souvent c’est : quels sont les avantages et les risques apportés par l’usage de ces produits ?
Les rouleaux de massages sont d’abord des matériels utilisés dans l’ostéopathie. Des outils permettant de minimiser les tensions musculaires et le stress, ils favorisent également la circulation et réduisent la fourbure. Mais avant de connaître exactement les réponses à cette interrogation, il est indispensable de se rappeler du mécanisme des fascias afin de savoir la structure entourant les muscles et le corps. Le but c’est de savoir si ces rouleaux ont des impacts directs sur les fascias avant d’affecter le muscle.
Les relais de fascia se distinguent en deux catégories : les relais actifs et les relais passifs. La première catégorie est constituée par des cellules qui reçoivent les informations de déformations. C’est pourquoi elle s’appelle le mécanorécepteur. Elle contient aussi des cellules qui reçoit la douleur, d’où son nom nocicepteur. Ces types de relais fonctionnent pendant les circulations et la stabilité des articulations. Outre, ils sont importants pour pouvoir se transmettre et s’adapter aux contraintes. Dans sa fonction, ils donnent la pré-tension aux muscles grâce à son aptitude de se contracter.
La deuxième catégorie maintient le prolongement entre les structures. Elle a non seulement la faculté de proprioception, mais également la capacité de transmettre et d’absorber les forces de contraintes et musculaires. C’est le cas de la transmission de la force au niveau de la ligament nucal et aponévrose.
Donc en tout, les fascias jouent un rôle d’union, d’enveloppement, de protection et de séparation. Grâce à sa faculté de nourrir, de pénétrer et de donner la forme architecturale, ils permettent ainsi d’augmenter la propagation des forces. Considérés comme des connexions intercellulaires, ils disposent aussi des récepteurs sensitifs. Ils assurent un système antifriction aux tissus et redistribuent l’énergie.
Étant donné les fonctions des divers récepteurs au niveau des muscles et des fascias, il est évident que ces rouleaux de massage permettent d’améliorer l’état de santé du corps. Le récepteur concerné ici est l’appareil de golgi. Ce dernier est abondant dans l’appareil facial tel que la jonction myotendineuse et le ligament. C’est dans la contraction musculaire et dans l’étirement actif, mais non pas dans l’étirement passif ou dans la compression que cet appareil sensitif fonctionne. Les récepteurs permettent de baisser le tonus musculaire.
D’après les idées reçues, les thérapies manuelles comme les rouleaux de massage essaient d’exciter ce réflexe myo-tendineux. Pourtant, les recherches scientifiques ont montré que les résultats n’étaient pas convaincants. Les mécanorecepteurs pacini ainsi que ses corpuscules se perçoivent aussi dans des fascias plus denses tels que les fascias musculaires, les capsules articulaires, les jonctions myo-tendineuses et les ligaments spinaux. Encore une fois, ils recourent non à la compression tenue, mais à la pression et à la vibration.
À part cela, ces mécanorécepteurs par l’intermédiaire de ces rouleaux de massage ont un effet sur le proprio conception, le contrôle moteur et la vigilance musculaire. Ce sont ces corpuscules qui jouent le rôle de récepteurs dans cet appareil facial dense, dans le ligament et capsule ainsi que dans la dure mère. Cette dernière s’agit tout simplement d’une enveloppe soutenant l’encéphale et le récipient du liquide céphalo-rachidien. À noter que certains mécanorécepteurs réagissent aux modifications rapides de la pression tenue, aux étirements tangentiels et aux oscillations lentes.
Avec ces rouleaux de massage encore, les mécanorécepteurs interstitiels auront la capacité de fournir un renseignement sensoriel. Ils sont localisés dans les fibres musculaires et les fascias. Le fait de recevoir permet aux mécanorécepteurs de donner le seuil de tolérance. Cela est stimulé rapidement par la pression, l’effleurage de la peau et l’étirement des fascias.
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Le fait de savoir le mécanisme de ces mécanorécepteurs permet de faciliter leur incorporation dans l’ostéopathie. Afin de bien comprendre les manières de détendre les structures aux rouleaux, la compréhension de la totalité des structures des fascias est essentielle. À part le fascia superficiel, celui du type profond est indispensable pour les sportifs. Le fascia profond est en lésion pour les personnes habituées au sport.
Ce fascia superficiel se caractérise par sa capacité de napper tout l’organisme, à savoir le visage, la plantaire, etc. Selon les recherches faites par Fouri en 2009, un étirement du fascia superficiel ne doit pas être supérieur de 20 % de son élasticité. Par ailleurs, son efficience optimale doit varier entre 5 à 6 % lors de la mise en tension élastique. À l’aide du fonctionnement de ces mécanorécepteurs aussi, les enveloppes musculaires deviennent plus étirées et maintenues. Ce qui permet aux fibroblastes de sécréter l’interleukin-6. Ce dernier est connu pour démarrer la rétractation des muscles et plus précisément les facteurs pros ou anti-inflammatoires.
Le fascia profond permet d’avoir les relais musculaires et tendineux. C’est pour cela aussi que les chaines musculaires deviennent composées. Il existe deux types de fascia profond : l’aponévrotique et l’épimysial. Ce premier type de fascia profond signifie la relation d’un groupe de muscles. Ce dernier doit être bien défini et couvrir une surface. C’est le cas du fascia thoracolombaire. Tandis que l’épimysial s’agit plus précisément d’un tissu fibreux. Celui-ci transfert la force des muscles synergiques adjacents. Il est principalement le tissu des chaines musculaires.
Bref, les rouleaux de massage ne sont pas des bons remèdes pour apaiser les muscles. La meilleure solution c’est de suivre légèrement des allongements et des massages suivis des points aux diverses pressions tels que la vibration et l’oscillation. D’après les informations citées ci-dessus, les rouleaux de massage ne sont pas convenables aux aponévroses de soutien. Or, les parties aponévrotiques sont essentielles en ce qui concerne le maintien du corps en équilibre et l’obtention possible du meilleur transfert. Seulement, les informations plus hautes confirment qu’il n’est pas faisable de pratiquer une même catégorie de massage dans tout le corps.
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