Le jeûne est défini comme une pratique qui consiste à réduire sa consommation alimentaire. Etymologiquement, le mot « jeûn » vient du mot latin « jéjunum » (issu de l’adjectif latin « jejune », qui signifie «jeûne» ou «affamé») et désigne la partie centrale de l’intestin grêle , en aval du duodénum et en amont de l’iléon.
Le jeûne est souvent pratiqué dans le cadre d’une pratique religieuse, notamment chez les chrétiens , musulmans, protestants, juifs… Il consiste à un renoncement au confort du corps afin de le fortifie, pour certains, ou de le purifier et de bénéficier d’une retraite spirituelle, pour d’autres.
Dans un cadre médical, le jeûne est pratiqué pour des expériences et des démarches médicinales chez un patient.
Le cadre de la pratique sociétale ajouté à cela, réduire sa consommation alimentaire signifie oeuvrer pour lutter contre les maladies, en effectuant un nettoyage profond de l’organisme. D’après les croyances mais aussi les recherches scientifiques, cela permet d’éviter la maladie dans de nombreux cas et d’accompagner la guérison.
Cependant, au-delà de tous ces contextes et idéologies, le jeûne doit avant tout être adopté pour améliorer son mode de vie. Comprendre ses mécaniques physiologiques de base, c’est rompre avec une alimentation pléthorique et effectuer un nettoyage profond du corps, mais aussi de l’esprit.
On n’a pas besoin de faire partie d’un système religieux, d’un système sociétal ou de suivre une certaine culture pour jeûner. Si l’on est conscient de certaines sensibilités à des maladies ou à des états physiques, par exemple à l’obésité, au diabète, à l’hypertension, à l’hypercholestérolémie, au surpoids, à des allergies diverses, ou même à la dépression, le jeûne est un mode de vie à adopter pour réduire les risques d’affecter ces pathologies.
Evidemment, il ne s’agit pas de jeûner la moitié de l’année, mais d’en faire une pratique périodique, car celui-ci peut être une béquille médicamenteuse.
Chez l’animal, par exemple, le jeûne est pratiqué de manière totalement naturelle et instinctive pour protéger leur organisme. Avez-vous déjà remarqué que votre animal domestique refuse toute nourriture pendant un à plusieurs jours C’est parce qu’ils attendent que le fonctionnement normal de leur corps soit rétabli.
Chez l’homme, jeûne est plus difficile. C’est pourquoi il convient de procéder progressivement, avec des objectifs mesurables, réalisables et atteignables.
Selon l’individu et sa condition physique, on peut distinguer trois principaux types de jeûne :
Pour réussir un jeûne, il faut aussi être à l’écoute de son corps : si l’on ressent le besoin de boire, il faut boire. Si l’on ressent le besoin de manger, il faut manger. De même, si le corps demande à éviter certaines nourritures ou même un repas, il faut l’écouter.
Le jeûne a des bienfaits multiples. Ci-dessous les bienfaits essentiels :
A défaut de jeûner, une légère restriction alimentaire permet également de nettoyer le corps. Pour cela, il suffit de réduire la quantité ingurgitée de matières grasses, le sucre et sel.
Un comportement responsable envers la nourriture permet de renforcer l’organisme et d’optimiser la santé.
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