Lors de la pratique de la musculation, une question se répète souvent : comment développer un point faible, que ce soit au niveau des cuisses, des épaules, des biceps, des triceps ou pectoral ? Cet article vous donnera les réponses, afin de connaître les comportements à adopter et ainsi de progresser.
Tous les pratiquants de la musculation, qu’ils soient professionnels ou non, possèdent des points faibles qui nécessitent un entraînement spécial par rapport aux autres muscles. Beaucoup font la confusion entre un muscle faible et un muscle sous-entraîné. Il y a une nuance entre ces deux termes. S’il y a un manque ou un mauvais entraînement, il ne s’agit pas d’un point faible, mais tout simplement d’un « sous-entraînement ». Afin de reconnaître un muscle faible, une même intensité d’entraînement au niveau de chaque muscle doit être faite, pour en percevoir les points faibles et les points forts. Il est important de comprendre ce qu’est réellement un point faible musculaire pour éviter de tomber dans la confusion.
Le point faible musculaire est un muscle qui a des difficultés à se développer malgré un entraînement régulier ou une alimentation adaptée. Ce muscle présente un retard par rapport aux autres.
Dans la plupart des cas, un point faible est entouré de muscles qui interviennent en priorité lors des exercices qui lui sont dédiés. À titre d’exemple, les pectoraux sont pris en points faibles, et les épaules ainsi que les triceps, en points forts. Lorsque des exercices de type « couchés », « inclinés » sont réalisés afin de développer les pectoraux, ce sont les épaules et les triceps qui progressent réellement. La conséquence est que, l’écart qui existait déjà entre les deux muscles augmente avec le temps et les entraînements, ce qui accentue la déficience du point faible.
L’identification des points faibles n’est pas toujours évidente. En effet, ils ne se manifestent pas forcément lors de la réalisation des mouvements poli-articulaires ou dits « de base ». D’autres muscles intervenant dans l’exécution du mouvement en question peuvent en outre fausser l’estimation de force du point faible. Dans le processus d’identification du point faible, la pratique d’un exercice d’isolation sur un poids lourd est déconseillée, puisque la perte de contraction empêche sa localisation.
D’une manière générale, il y a une mauvaise congestion du point faible lors des séances d’entraînement, pour la simple raison qu’une bonne irrigation d’un muscle aide à mieux transporter les nutriments dans le muscle, tandis qu’une mauvaise congestion créer une faiblesse.
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Il est toujours possible de développer un point faible. Comme il a déjà été dit, l’utilisation des poids lourds en isolation n’est pas une solution adéquate. Il faut changer de routine d’entraînement et ainsi revoir la répartition des activités afin de les réorganiser. Chaque personne doit être consciente qu’il n’y a pas de « solution miracle ». Il faut ainsi par exemple réduire l’entraînement des points forts.
Différentes étapes dans le processus renforcement d’un point faible sont à mettre en avant, après l’identification dudit point faible.
Il est impératif de sélectionner des exercices d’isolation pour le point faible, de choisir celui qui procure le moins de mauvaises sensations. Ces exercices doivent être répétés, au maximum de résistance face aux brûlures, sans oublier la congestion. L’objectif à atteindre est de 100 répétitions, avec une possibilité d’en faire moins au début. Il ne suffit pas de faire une longue série lors des entraînements, il faut les reproduire à hauteur de 12 à 15 séries en moyenne. Exécuter plus de 30 répétitions serait fortement recommandé puisque cela permettrait de ressentir les muscles, développer les réseaux nerveux entre le point faible et le cerveau et surtout apprendre à congestionner le muscle. Ainsi, l’utilisation des poids lourds sans résultat apparent doit être abandonnée. Pour qu’elle soit efficace, cette méthode devrait être pratiquée au moins deux fois par semaine.
Avec une forte motivation, et une observation stricte des conseils donnés, la première étape devrait être passée avec succès et faire suite à des courbatures. La congestion devient facile, la 2ème étape peut alors être envisagée.
L’objectif, dans cette étape, est de faire progresser massivement le point faible. Il s’agit, de manière plus concrète, de réduire le nombre de répétitions et d’augmenter les poids, d’une façon bien déterminée. Les 1ères séries sont à exécuter de manière légère, les poids augmentant graduellement. Le but de ces exercices est la contraction du point faible à mesure que les poids augmentent. Pour commencer, les personnes en entraînement peuvent réaliser 30 répétitions et en finir avec 6. Si elles parviennent à ressentir le point faible avec une série de 6 répétitions, l’objectif est atteint : le point faible est en train de réagir aux entraînements.