Comment Optimiser la Musculation Pour les Sports de Combat ?

Le mariage musculation et sports de combat est toujours sujet de débat dans les salles de sports, les salles d’entraînement, les clubs, etc… En effet, on dit souvent que la musculation ne sert à rien pour un combattant, que ce n’est que « l’esthétique de la gonflette », que cela rend lent, etc.

 

 

Mais à l’heure où pratiquement toutes les disciplines sportives au monde s’aident de la musculation pour améliorer leur performance, pourquoi les sports de combat feraient-ils exception à la règle ?

 

 

Optimisé, répété de temps à autre, « consommé avec modération », dira-t-on, la musculation peut être bénéfique aux boxeurs, aux karateka, aux pratiquants de kung-fu et tout autre sport martial.

 

 

La question est : comment optimiser la musculation pour améliorer sa performance ? Focus sur le sujet.

Pourquoi pratiquer la musculation ?

Afin de mieux comprendre pourquoi la musculation est nécessaire aux combattants, il faut retenir quelques notions de base.

 

Premièrement, il faut savoir que la pratique d’un sport de haut niveau entraine des déséquilibres musculaires. Ces déséquilibres naissent de plusieurs années d’efforts répétés par l’athlète, entrainant une adaptation du corps aux mouvements, améliorant ainsi les performances, protègent le corps et économisent de l’énergie. Cependant, un programme physique devrait s’appliquer à développer de manière égale les différents muscles antagonistes du corps. Le ratio entre l’avant et/ou l’arrière des épaules, par exemple, le haut/bas des trapèzes, les pectoraux/dorsaux,  les  abdominaux/ lombaires et les quadriceps/ischios doit être équilibré.

 

Ensuite, il faut aussi retenir que la musculation pour les combattants est importante d’un point de vue performance. En effet, elle permet d’augmenter la puissance de frappe, l’endurance et la résistance, d’avoir une meilleure défense, d’augmenter l’amplitude des mouvements, etc…

 

Enfin, comme dans tous les sports de contact (rugby, football, etc … ), la pratique de la musculation permet également de protéger le corps. Quand on prend un coup ou un choc, une réaction très rapide se produit contractant les muscles du corps pour le protéger. Il s’agit des muscles de défense passive. On remarque que les muscles de défense passive sont principalement ceux de la région cervicales (trapèzes, cou) et ceux de la sangle abdominale (abdominaux, obliques, lombaires).

 

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Optimiser la musculation pour les sports de combats

Les pratiquants d’arts martiaux préfèrent souvent rester dans la tradition. Cela n’est pas une mauvaise idée, car certaines méthodes d’entrainement rustiques donnent des résultats incroyables, aussi bien sur le plan physique que mental. Toutefois, il est tout-à-fait possible d’allier la tradition à la science pour un maximum d’efficacité.

 

Il ne s’agit pas ici de fournir un programme classique de type “bodybuilding”, car cela ne servirait à rien pour un pratiquant d’arts martiaux. Par contre, il est important de comprendre que le corps est un outil pour combattre un adversaire. La différence entre un combattant pratiquant la musculation en complément et celui qui ne pratique que les activités physiques traditionnelles ne sera pas palpable au début, mais visible sur le long terme.

 

Les athlètes qui ont su exploiter leur corps ont une plus longue durée de vie et une santé de fer, une fois leur carrière terminée. Dès maintenant, il faut alors optimiser, entretenir et protéger le corps, qui est lui-même l’outil de combat. Le programme de sport d’un combattant ne dispose pas d’heures à consacrer à la musculation. A cause d’une grosse activité physique, les capacités de récupération d’un combattant sont limitées, et le temps accordé à la musculation ne doit en aucun cas empiéter sur le combat.

Il est donc primordial de se consacrer sur l’essentiel.

 

1-      Se concentrer sur quelque chose de simple!

Les mouvements de base de la musculation doivent reproduire au maximum les mouvements du combat. Pour reprendre les termes du livre FIGHT de Frédéric Delavier et Michael Gundi/1, « il faut chercher à reproduire la même orientation de geste, la même orientation de la force, la latéralité d’une technique du combat, la même amplitude et le type de contraction nécessaire à la technique effectuée ».

2-      Bien planifier l’entrainement

Afin d’éviter un surplus d’effort physique et donc le surentraînement, il est important de planifier et de régulariser les heures consacrées à la musculation et celles consacrées aux entrainements proprement dits. Il n’existe cependant pas de combinaison miracle. Cela varie pour chacun en fonction de sa génétique, de son niveau, de son emploi du temps et de sa capacité physique. Il est également important d’identifier les bons exercices spécifiques à la discipline pratiquée, et de s’assurer que le transfert de l’exercice en combat soit possible et réaliste.

 

3-      Beaucoup s’entrainer

Pour que la musculation ait un effet sur le corps d’un combattant, il est important que la majeure partie des efforts physiques soit le combat. La musculation doit être un complément, et non un élément de l’entrainement. Qu’il soit lutteur, boxeur ou free-fighter, celle-ci ne sera qu’un outil de plus pour améliorer sa performance, être en bonne santé et allonger sa durée de vie.