Dans nos faits et gestes, nous sommes habitués au fait que c’est le cerveau qui dicte toutes nos actions et nos mouvements. Pour ce faire, il commande les nerfs pour réaliser exactement le message que le cerveau envoie vers un organe. Plus la personne concernée se concentre sur le message que son cerveau envoie, plus il améliore le geste réalisé. C’est cette théorie qui est utilisée actuellement dans le domaine de la musculation et dans certaines autres disciplines sportives. Quand la connexion entre le cerveau et les muscles est meilleur, le développement musculaire se fait plus rapidement et plus efficacement. Aussi, les exercices musculaires ne permettent pas uniquement de développer les muscles, ils musclent également les neurones du système nerveux. C’est ce que nous appelons communément la connexion neuromusculaire. Découvrons ensemble dans cet article ce phénomène physiologique.
La connexion neuromusculaire est une sorte d’attention interne. Son but est de diriger toute l’attention et la concentration du sportif sur le muscle ou le groupe de muscles sujets d’un exercice musculaire bien déterminé. Pour ce faire, le sportif va se focaliser sur ce qui se passe à l’intérieur de son corps durant une séance d’entraînement. On peut prendre comme exemple la contraction d’un muscle, la respiration, la sudation ou la transpiration…Ici, l’attention et la concentration doivent être dirigées sur l’action proprement dite.
La connexion neuromusculaire consiste également à prendre en considération ce qui se passe à l’extérieur. C’est l’environnement extérieur du sportif. Il peut s’agir des poids qu’il doit soulever, de la barre ou de l’haltère, des tapis de course…Dans ce contexte, l’attention du sportif doit se focaliser sur l’effet de l’action.
La connexion n’est pas une technique à la mode de nos jours. Il s’agit d’une pratique déjà utilisée depuis des décennies. D’ailleurs les plus grands culturistes tels qu’Arnold Schwarzenegger ont recours à cette méthode pour optimiser leurs résultats.
Selon les études et recherches qui ont été réalisées, la connexion neuromusculaire interne aurait des effets bénéfiques sur le développement musculaire. En effet, elle est associée à des gains de masse musculaire bien plus importante, et par la suite permet une activation musculaire bien plus accrue. La connexion neuromusculaire externe, quant à elle permettrait plutôt d’améliorer la performance et l’endurance du sportif.
Quand le système nerveux et les muscles qui travaillent sont en parfaite connexion, les mouvements réalisés par le sportif sont précis et corrects. Il est donc plus facile pour lui d’éviter les éventuels accidents musculaires et d’obtenir ainsi de meilleurs résultats. Aussi, en se concentrant sur les actions à réaliser et sur les poids à utiliser, le sportif va réaliser ses mouvements lentement et doucement. Ses actions ont un impact direct sur les muscles à travailler. Ces articulations ne sont pas tendues et ces tissus ne sont pas menacés par d’éventuelles détériorations. Plus les actions sont lentes et précises, plus le développement musculaire est optimisé.
RECOIS GRATUITEMENT TON GUIDE COMPLET DE LA MUSCULATION
Il contient toutes les informations pour atteindre ton objectif (anatomie, exercices, méthodes d’intensifications d’entraînements, métabolisme,..) de prise de masse et sèche !
D’après les études et recherches réalisées à l’Université de Nebraska-Lincoln, la force physique dépend en grande partie de l’entraînement du système nerveux autant que celui des muscles. En effet, soulever des poids lourds permet de développer la masse musculaire. Mais il nécessite également une adaptation des neurones pour que le sportif puisse y parvenir. C’est cette adaptation qui différencie les professionnels des débutants. Les professionnels sont habitués à soulever des poids. Leurs muscles sont habitués à exécuter les mouvements, et leur système nerveux s’est adapté à cette situation. Par contre pour un débutant, le levage de poids est une activité tout à fait récente, tant pour ses muscles que pour ses neurones. Son organisme ne s’est pas encore habitué à l’exercice, lui donnant l’impression qu’in ne va pas y parvenir. C’est le cerveau qui contrôle les muscles. Soulever des poids lourds obligerait alors le système nerveux à s’adapter à l’action. Muscler son système nerveux implique à cet effet travailler le cerveau à s’adapter à la musculation.
Plusieurs facteurs contribuent au développement de la masse musculaire. Un entraînement adapté au morphotype du sportif, une nutrition bien équilibrée, et sans doute une très bonne condition mentale. C’est la raison pour laquelle il est conseillé de consulter un médecin avant de se lancer dans un programme de musculation. La consultation du médecin ne se limite pas uniquement à la considération des conditions physiques du patient. Elle consiste également à examiner si le patient a le potentiel nerveux adapté à un programme de musculation.
Afin de bien travailler les muscles, il faut commencer par travailler le système nerveux. C’est la raison pour laquelle les athlètes de haut niveau utilisent la visualisation et l’imagerie pour optimiser leurs résultats. Ces techniques consistent à travailler le système nerveux à s’habituer aux mouvements que le sportif exécute durant une compétition. Dans ce cadre, le sportif imagine son environnement, et se concentre sur chacun de ses faits et gestes. Ces techniques permettent alors d’améliorer la concentration du sportif, tout en améliorant son mouvement, lui permettant ainsi d’éviter les éventuels accidents musculaires.
Il y a certaines astuces qui permettent d’améliore la connexion neuromusculaire.
Afin d’habituer le cerveau à un exercice de musculation, le mieux est d’opter pour les charges plutôt légères. Les charges plus lourdes peuvent fatiguer non seulement les muscles mais également le système nerveux. Le sportif se concentrera plus sur ses mouvements que ses charges, et pourra développer davantage sa masse musculaire. Aussi, son système nerveux ne sera pas fatigué et pourra s’habituer à l’exercice.
Contracter et étirez sont également des techniques très efficaces pour améliorer la connexion entre le système nerveux et les muscles. Pour cette technique, le sportif doit déterminer quel muscle ou groupe de muscles il doit travailler. Si il doit travailler les muscles abdominaux par exemple, il doit se concentrez sur l’étirement et la contraction de ses muscles abdominaux, en ralentissant ses mouvements pour que ces derniers soient réellement ressentis et parviennent à toucher la masse musculaire visée.