La Physiologie De L’Entrainement

Afin que le développement musculaire soit une réussite, il est important de connaître la physiologie de l’entrainement. La physiologie de l’entrainement englobe ce que le corps subit, avant, durant et après une séance de travail. Qu’est-ce qui se passe dans notre corps quand on fait de la musculation ? Comment les muscles réagissent-ils pendant un exercice ? De quelle façon les muscles se développent-ils ? Focus sur le sujet.

Avant l’entraînement : le cerveau est le muscles se préparent à l’exercice

Au moment où le sportif pense aller faire des exercices de musculation, tout son organisme se met en condition, notamment le système nerveux et les muscles. Automatiquement, il pense déjà aux exercices qu’il va réaliser, ainsi que les groupes de muscles qu’il va travailler durant la séance. Il réfléchit également à la charge qu’il va soulever, aux bonnes barres et haltères. Sans faire exprès, il prépare son organisme en visualisant les mouvements et les gestes qu’il va réaliser, une fois arrivé dans la salle d’entraînement. Son système nerveux secrète alors de la noradrénaline, un composé organique qui joue le rôle d’hormone adrénergique et de neurotransmetteur. Il sentira alors son battement cardiaque s’accélérer, suivi d’une sensation d’excitation provoquée par la sécrétion d’adrénaline par les glandes surrénales.

 

L’adrénaline et la noradrénaline que le sportif a secrétées durant sa préparation mentale vont l’aider durant toute la séance de musculation. Ces hormones vont améliorer sa force et son endurance pour développer davantage sa masse musculaire. A l’adrénaline et la noradrénaline vient s’ajouter la sécrétion de testostérone. C’est l’hormone qui assure la propagation des signaux nerveux vers les groupes de muscles. La testostérone améliore la puissance des contractions musculaires durant une séance de musculation. Un bon taux de testostérone est associé non seulement à la fonction reproductrice, mais surtout à l’entretien de la masse musculaire. C’est la raison pour laquelle des produits contenant cette hormone sont proposés aux sportifs actuellement. Ils sont réputés comme étant des remèdes pour lutter contre la fatigue et pour améliorer la performance des sportifs.

 

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Que se passe-t-il, durant l’entraînement ?

Bien échauffé, lever des poids semble très facile pour un sportif. Il se sent en pleine forme, et ne ressent pas de la fatigue. Parallèlement, sous l’effet du levage des poids, ses muscles se contractent sous l’action de la myosine et de l’actine. Ces deux architectures protéiques sont les bases de tout mouvement musculaire. Pour ce faire, le système nerveux envoie un signal vers les muscles par le biais des nerfs moteurs. Les groupes de muscles répondent par une production d’afflux de sodium et une fuite de potassium. Par modification de la charge électrique des fibres, du calcium sont propulsé vers les cellules. La myosine et l’actine se lient à leur tour pour provoque des contractions musculaires. En fonction du rapprochement de ces deux architectures protéiques, la contraction musculaire augmente ou diminue, ce qui développe les muscles.

 

Au début de l’entraînement, les charges paraissent plus lourdes, étant donné que les nerfs touchent les fibres à contraction lente en premier lieu. Mais au milieu des séries, le sportif commence à ressentir son énergie baisser de plus en plus. Les fibres à contraction lente s’épuisent, les nerfs commencent à toucher alors les fibres à contraction rapide. Pour aider les fibres dans leur contraction, la créatine à l’intérieur des muscles se transforme en adénosine triphosphate qui va renforcer la myosine. Une fois que la myosine ait reçu l’adénosine triphosphate dont elle avait besoin pour mieux fonctionner, elle pourra permettre à l’actine et à la myosine de se rapprocher pour reproduire à nouveau des contractions musculaires. Pour augmenter leur force et leur endurance durant un programme de musculation, certains sportifs prennent de la créatine après chaque entraînement. Son organisme stockera la substance pour l’aider durant la prochaine séance.

 

A la fin de la séance, le sportif commence réellement à faiblir. Sa force diminue avec sa cadence. Il ressent une sensation de brûlure qui envahit son corps. Chaque mouvement lui paraît difficile, voire impossible. C’est l’acide lactique qui provoque la sensation de douleur et de brûlure au niveau des muscles car le corps recrute davantage les fibres à contraction rapide pour assurer la continuité des contractions musculaires. Ces fibres sont de plus en plus fatiguées, c’est la raison pour laquelle ils renvoie un message de douleur et d’agonie qui sera transmis vers le système nerveux du sportif. A l’intérieur des fibres, l’actine et la myosine sont entièrement détachées. A ce stade, si le sportif poursuit son entraînement, un accident des muscles, des tissus ou des articulations pourrait se produire pour se terminer par un échec musculaire.

 

L’acide lactique qui provoquait la sensation de douleur provoque en même temps des hormones de croissance. L’hormone de croissance va par la suite intensifier la combustion de la graisse. C’est ainsi que le développement musculaire pourra se produire et que l’organisme pourra renouveler sa source d’énergie.

Après l’entrainement : qu’arrive-t-il aux muscles ?

Une fois la séance d’entrainement terminé, le sportif a la sensation que ses muscles paraissent plus gros et plus endurcis. En effet après une séance de travail intense, les muscles ou le groupes musculaires qui viennent de travaillé pompent l’excès de sang. Les toxines et l’acide lactique sont éliminés car le sang apporte de l’oxygène et des nutriments pour les fibres et les tissus. Un gonflement est alors ressenti. Il durera deux heures environs.


Pendant ce temps, les cellules satellites de l’extérieur des fibres se précipitent dans la région qui a été travaillée. Ils fusionnent avec les fibres et forment de nouveaux brins de protéines musculaires qui seront utilisés lors des prochaines séances de travail. Durant les futures séances, le sportif  sentira alors moins de douleur que la fois précédente. Ses muscles deviennent plus résilients et les fibres musculaires s’accumulent pour devenir plus fortes. Il pourra ainsi soulever plus de charges et pourra effectuer plus de séries et de répétitions pour développer sa masse musculaire. Pour optimiser la prise de masse, le sportif doit s’efforcer d’avoir une routine d’entraînement fonctionnel variée et bien équilibrée.