Oxygénation Et Notion De VO2 Max

Depuis que les avantages des entraînements en altitude ont été reconnus, de nombreux athlètes les pratiquent pour améliorer leurs performances. Les exercices en altitude permettent non seulement d’augmenter la production d’érythropoïétine (EPO) qui a pour rôle de stimuler la production des globules rouges, mais ils participent également au transport de l’oxygène dans le sang qui est en rapport avec l’amélioration du VO2Max. 


De même, des études ont démontré que le niveau d’entraînement des muscles ventilateurs limitent le débit de l’oxygène, que ce soit chez les personnes sédentaires que les sportifs. Les entraînements des muscles inspirateurs n’améliorent pas plus le VO2Max que les entraînements classiques. Toutefois, ces entraînements améliorent significativement le seuil ventilatoire et la charge de travail. Alors, comment améliorer les capacités de notre corps lors de performance en hautes altitudes ? 

L’efficacité des masques d’altitudes

Afin d’aider les sportifs lors des entraînements en altitudes, les masques dits d’altitude ont été introduits. Ces masques ont la capacité d’améliorer le VMA (Vitesse Maximum Aérobie). Selon les adeptes, ces masques peuvent reproduire les effets des entraînements en altitude. Ces accessoires enveloppent la bouche et le nez et permettent d’améliorer la résistance de la ventilation par quelques orifices obstrués par des valves réglables. 

 

 

Des résultats prouvés 

Les effets des masques d’altitudes ont été prouvés par des chercheurs américains. Ils ont entrepris leur expérience sur un groupe de 24 étudiants (16 hommes et 8 femmes) de l’université de la Crosse. Pendant 6 semaines, les scientifiques ont demandé aux participants d’exécuter des séances fractionnées deux fois par semaine. Ces séances consistent à réaliser des séries de fractions de 10 répétitions de 30 secondes, et ce, à haute intensité.  

 

Les participants ont été distribués en deux sections. Le premier groupe devait faire des séances fractionnées sans port de masque, et le deuxième réalisait tous les exercices avec le masque. Les participants ont été contrôlés avant et après les 6 semaines de l’expérimentation. Ils devaient effectuer un test maximal progressif sur vélo pour définir leurs puissances aérobies. Des tests d’efficacité pulmonaires et des prises de sang rigoureux ont également été réalisés. 

Les résultats de cette expérimentation ont montré que les deux groupes ont pu progresser en termes de performance. Toutefois, ceux qui ont porté des masques ont plus gagné en puissance de pédalage au seuil.  

 

 

Les limites de l’efficacité des masques d’altitudes

 

L’étude menée par les chercheurs américains a montré des résultats satisfaisants, mais ces performances positives n’étaient pas liées à la sollicitation des globules rouges. De ce fait, les masques d’altitude ne sont intéressants que pour varier les entraînements. Ils n’ont pas d’effet direct sur l’amélioration des capacités à s’entraîner en altitude. 

 

Ces masques sont bénéfiques pour renforcer les muscles ventilatoires. Ils les rendent beaucoup plus endurants. Mais d’un point de vue global, ils ne suffisent pas pour améliorer la résistance à l’hypoxie.

 

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Qu’en est-t-il de la VO2Max ?

Nous savons que les entraînements en altitude permettent d’augmenter la VO2Max. Et inversement, pour améliorer ses performances en altitude, il faut que sa VO2Max soit déjà assez bonne. Cela ramène a dire que la VO2Max a des effets positifs sur la capacité à s’exercer en altitude. 

 

 

Qu’est-ce que le VO2Max ? 

Il est d’abord utile de connaître le VO2Max et son rôle dans les séances d’entraînement.

 

Nos muscles ont besoin d’oxygène lorsque nous effectuons des exercices physiques. Grâce à cet oxygène, l’énergie emmagasinée sous forme de glycogène se transforme en énergie utilisable par les fibres musculaires. Les poumons apportent l’oxygène par les biais de la respiration. Les globules rouges, c’est-à-dire le sang, va par la suite transporter l’oxygène jusqu’aux muscles. 

 

La VO2Max ou “ Volume ( V ) Oxygène ( O2 ) maximal correspond à la consommation maximale d’oxygène que le corps utilise lors d’un effort physique intense. Autrement dit, la VO2Max est la quantité maximale d’oxygène que notre physique est capable d’extraire de l’air, pour la transporter jusqu’aux fibres musculaires pendant un exercice. 

 

La VO2Max est une sorte d’indicateur qui permet de signaler au sportif son niveau de forme et d’endurance. Plus la VO2Max est élevée, plus le sportif est capable d’intensifier ses efforts physiques. La consommation maximale d’oxygène est mesurée en millimètres par minutes. Pour simplifier la comparaison de VO2Max entre individus, elle est souvent mesurée à l’unité de masse corporelle. Elle s’exprime donc en millimètres par minute et par kilo : ml/min/kg. 

 

 

VO2Max et seuil anaérobie

Beaucoup de personnes confondent encore les termes VO2Max et seuil anaérobie. La consommation maximale d’oxygène indique une puissance potentielle aérobie. Pour simplifier, c’est le seuil maximal où la filière énergétique engagée est principalement la filière aérobie en même temps que l’utilisation d’oxygène. 

 

Ce potentiel n’est en fait jamais entièrement exploité. Une part seulement l’est selon l’intensité de l’entraînement adopté. De ce fait, une personne non-sujette aux sports par exemple n’utilise que 50 % de la VO2Max. Au-dessus du seuil anaérobie, la filière anaérobie se met en action pour produire dans le sang de déchets, des lactates sanguins. Ensuite, ces lactates seront rassemblés pour empêcher les muscles de fonctionner. Ceci affecte fortement les performances sportives.  

 

Le seuil anaérobie correspond au niveau de VO2Max où l’émission de lactates et leur évacuation par l’organisme sont stables. Si le niveau est inférieur à ce seuil, la filière anaérobie est utilisée, mais à une échelle moins importante.

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Peut-on améliorer sa VO2Max ?

Les facteurs qui agissent sur la VO2

Plusieurs facteurs agissent sur la VO2Max. Ces facteurs sont liés en général avec le mode de vie de la personne. On peut citer par exemple : 

  • L’âge 
  • Le sexe
  • Les muscles 
  • Le transport de l’oxygène par le sang 
  • La circulation périphérique
  • La ventilation au niveau des poumons

 

 

Comment améliorer la VO2Max ? 

Il est possible d’améliorer sa VO2Max. Les entraînements spécifiques permettent de les améliorer de 15 à 30 %. Ces entraînements sont basés sur les exercices fonciers et les exercices en fractionné. 

 

Le travail foncier également appelé travail en endurance fondamentale consiste à s’entraîner à faible intensité, mais sur une longue durée. Ce type d’entraînement favorise le nombre des capillaires nourrissant les muscles et augmente ainsi la VO2Max. 

Un travail en fractionné ou travail en anaérobie alactique quant à lui comprend des exercices intenses, mais d’une durée réduite. Le temps de récupération et le temps de travail sont identiques dans ce type d’entraînement. Toutefois, le temps d’effort doit rester plus court que la récupération afin de ne pas dépasser la zone anaérobie alactique. C’est ainsi que le débit l’oxygène véhiculé augmente.