La pratique de certains exercices de musculation tels que l’arraché, l’épaule jeté, le soulevé de terre, expose le rachis à des graves risques même si le pratiquant respecte bien les règles et maîtrise les mouvements. Une mauvaise pratique engendre des lombalgies et des sciatalgies.
Il est donc important de maintenir le segment articulaire en équilibre. Pour ce faire, il faut adapter la force de flexion par une force d’extension. Ces deux forces opposées se joignent aux points d’application des résistances par un système de leviers. Les structures vertébrales servent d’appui au levier qui est un moyen de balance. Ici, c’est le bras qui est le levier car c’est là où s’exercent les forces et les pressions. Cependant, pour maintenir l’équilibre, il est impératif d’ajuster les forces en fonction de la longueur des bras servant de levier.
Toute cette pratique demande une force importante des muscles antigravitaires dits spinaux. Et ce, afin de fixer et conserver en permanence l’intégralité de la colonne vertébrale durant la pratique d’un exercice de musculation comme le squat, le soulevé de terre. Ainsi, les courbes naturelles antéropostérieures gardent leur forme.
Il est nécessaire de pratiquer des exercices d’assistance qui consistent à renforcer profondément et superficiellement les muscles spinaux. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive. Chacun doit définir la pratique qui lui convient au mieux. Par contre, certains de ces exercices sont obligatoires.
Durant la pratique du stiff legged deadlit, le soulevé de terre Roumain ainsi que du good morning, il ne faut pas creuser la région lombaire avant que le bassin n’ait effectué son retour dans l’alignement des cuisses. L’arrondissement du bas du dos durant l’extension ou la flexion est interdit sauf pour l’emploi du soulevé de terre Roumain pour étirer les muscles antigravitaires.
Il est important de veiller à ce que la flexion et l’extension se situent au niveau des hanches. Et l’exercice de ce mouvement doit être effectué le dos fixé, les abdominaux contractés et les genoux à moitié fléchis afin d’apaiser les ischio-jambiers et mieux solliciter les fessiers.
Pour ne pas exposer les muscles aux différents risques précédemment cités, il est primordial de réaliser le good morning dans des meilleures conditions. Une exécution incorrecte du good morning le rend dangereux et inefficace.
Par contre, le squat et le soulevé de terre permet aux pratiquants de choisir des figures librement. Il ne faut en aucun cas les comparer au good morning car ce dernier consiste à renforcer les muscles. Quoiqu’il en soit, sa pratique doit être correctement faite en tenant compte des besoins des pratiquants et de leurs capacités. Pour les souleveurs, il faut adapter leur position de départ au soulevé de terre. Sa pratique induit une fixation vertébrale permanente sans inversement de courbures pour des raisons de sécurité. Et ce, afin de garantir l’unité du système corporel en se servant du caisson abdominal comme appui. Un exercice d’assistance ne porte ses fruits que si seulement le mouvement effectué se rapproche du mouvement de base sur lequel il doit intervenir. Les grands pratiquants du good morning ont des cuisses longues, un buste plus court ainsi que des bras longs.
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Marcher et courir mettent la pression quand le pied se trouve perpendiculaire au sol. Ce sont une succession d’appui monopode.
La balance de PAUWELS sert à évaluer l’importance des contraintes de compression endurées par les surfaces articulaires. Pour appuyer le monopode, le bassin demeure horizontal même s’il est en porte à faux, le poids du corps qui tend à le transférer vers le côté opposé à la hanche portante. Le basculement s’élève à 5° en raison du freinage provoqué par les muscles abducteurs dont le fascia lota et les fessiers.
Il est possible de comparer ce système à celui d’une balance en supposant que le fémur est la colonne portante et le bassin le fléau. Les extrémités du fléau sont soumises à la force du poids du corps excluant le poids du membre inférieur portant et à celle des muscles abducteurs.
Dans le cas où les deux leviers sont de même longueur, la force des abducteurs équivaut au poids du corps. Et la hanche ne supporterait que le double du poids du corps.
L’inégalité des longueurs des bras de levier est générée par la morphologie du bassin et de la hanche puis du passage de la ligne de gravité au-delà du plan sagittal. En effet, le bras sur lequel le poids du corps agit est trois fois plus important que celui où les muscles abducteurs agissent.
Pour une hanche normale, la résultante R des forces de pression endurées par la hanche possède une direction oblique traversant la partie supéro-interne. Ainsi, la pression se répartit équitablement sur tout le cartilage supérieur de la tête fémorale et de la cotyle. Le changement de l’un des deux éléments de ce système peut impacter le travail de la hanche.
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