Les Micro-traumatismes Dus à Un Entraînement Physique Inadéquat  

Les pratiquants de musculation ou d’activité physique sont confrontés à l’apparition de blessures ou de traumatismes dû à un mauvais entrainement, une mauvaise posture. Découvrez dans cet article les micro-traumatismes possibles.

Les pathologies du tendon

Les enthésopathies :

Une enthésopathie est une pathologie affectant les enthèses. L’enthèse, du grec «enthesis» qui signifie insertion, correspond à la zone d’insertion tendino-ligamentaire au niveau de l’os. En réalité, cette pathologie concerne l’insertion du tendon mais touche également l’os sous-jacent où des fractures de fatigue peuvent survenir. La pathologie peut s’étendre aux bourses séreuses, qui sont souvent interposées entre le tendon et l’os afin de faciliter les phénomènes de glissement. Les enthésopathies sont souvent liées à un vieillissement naturel mais peuvent être provoquées par le surentraînement de la zone d’insertion. Ce vieillissement peut se manifester par une ossification intra-tendineuse ou intra-ligamentaire mais il se manifeste le plus souvent par des micro-ruptures des faisceaux tendineux.

 

Les péritendinites

Ce sont les seules véritables lésions inflammatoires. Le plus souvent, il s’agit de ténosynovites. Elles sont caractérisées par l’inflammation d’un tendon et de sa gaine synoviale. Les péritendinites engendrent un épaississement de la gaine synoviale, et sont source de douleur lors du glissement du tendon à l’intérieur de cette dernière.

 

Les tendinites

Les tendinites, appelées également tendinoses, correspondent à une altération microscopique des fibres de collagène. Cette altération provoque une désorganisation de ces fibres, suivie d’une hyper-densité cellulaire et de micro-calcifications. Les tendons forment alors des nodules ou des kystes bien palpables qui sont en général situés au milieu du corps tendineux.

 

Les ruptures tendineuses

Les ruptures tendineuses sont le stade ultime de la tendinite, bien que ce cas soit relativement rare. La plupart des ruptures totales se manifestent sur un tendon n’ayant pas présenté de signes particuliers de douleur auparavant. En revanche, les ruptures partielles sont un cas courant rencontré chez les sportifs présentant une tendinite chronique. Le cas le plus fréquent est la rupture du tendon d’Achille.

Comment diagnostiquer une tendinite ?

Le symptôme de la tendinite qui pousse le sportif à consulter est la douleur. L’interrogatoire du médecin doit alors, être très précis afin de cerner les caractéristiques de la pathologie :
– si la douleur est survenue brutalement (rupture) –  les circonstances du déclenchement de la douleur –  l’horaire et la fréquence de ces douleurs – les conséquences sur l’aspect fonctionnel durant les activités quotidiennes ; – les conséquences sur l’entraînement en termes de durée, d’intensité, et de fréquence ; – les traitements déjà appliqués et le respect d’une période de repos relatif ou total.  


Trois signes sont nécessaires pour déterminer une tendinite :
– la douleur à la palpation – la douleur à l’étirement – la douleur à la contraction de la même chaîne musculaire concernée  


Selon Blazina, on peut classer la tendinopathie en 4 stades :
Premier stade : douleurs du tendon survenant après l’activité sportive et disparaissant facilement au repos Deuxième stade : douleurs en début d’entraînement, disparaissant après échauffement et réapparaissant lorsque la fatigue se fait sentir ; Troisième stade : douleurs permanentes à l’effort nécessitant son arrêt ou empêchant l’entraînement. Ces douleurs peuvent s’intensifier, devenir chroniques et persister durant la vie quotidienne ; Quatrième stade : rupture du tendon.  


L’examen clinique, ainsi que les données de l’interrogatoire, doivent permettre de diagnostiquer la tendinite, de préciser la topographie de la lésion, et d’en rechercher la cause éventuelle. Des examens complémentaires comme : une radiographie, une échographie, ou un IRM ne font que confirmer le diagnostic tout en permettant de préciser l’existence ou non de lésions associées, comme par exemple une bursite.   Les traitements médicaux sont basés avant tout sur le repos, auquel sont associés des massages, des exercices d’étirement, voire de la physiothérapie. Les traitements dépendent de la localisation de la tendinite. La nécessité d’une intervention chirurgicale est, par contre, relativement rare.

 

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Qu’est-ce que le syndrome des loges et comment le traiter ?

C’est un état grave dans lequel une augmentation de pression dans un espace limité (loge) perturbe considérablement la circulation et la fonction des tissu musculo-nerveux situés dans cet espace. Il se rencontre principalement au niveau de la jambe chez les athlètes qui pratiquent la course à pied, ou sur la loge antérieure de l’avant bras pour ceux qui soulèvent des poids. Une pratique répétée peut engendrer un œdème musculaire responsable d’une augmentation de 20% à 30% du volume musculaire initial. Lorsque le cas s’aggrave et atteint le point critique, le muscle n’est plus irrigué correctement.
 
Les douleurs se manifestent sous forme de crampes, de contractures, ou sous forme de tension ou de lourdeur du membre avec aggravation progressive. Le sujet est alors dans l’obligation de consulter en raison des douleurs importantes après l’effort. Les conséquences fonctionnelles sont des claudications intermittentes entraînant une stagnation voire une régression du niveau de performance. La pratique sportive et la vie quotidienne s’en trouvent très limitées.   Le traitement requis est généralement chirurgical. Il consiste en une aponévrotomie ou fasciotomie et doit toujours être pratiqué sur toute la hauteur de la loge et être suffisamment large pour l’agrandir.

Les micro-traumatismes liés aux nerfs et aux vaisseaux

La compression répétées des éléments vasculo-nerveux peut engendrer des lésions micro-traumatiques. Celles-ci sont responsables d’oedèmes localisés, d’une hypertrophie musculaire chez les sportifs qui soulèvent des charges, ou de l’existence de muscles surnuméraires. Les zones les plus atteintes sont le nerf cubital (coude) et le nerf tibial (jambe). Ces lésions concernent les sportifs pratiquant des exercices sollicitant intensément ces régions (lancer, développé couché, football, flexion). Le plus souvent, le traitement est de nature chirurgicale.  

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Traitement des micro-traumatismes liés à l’entraînement

Le traitement de la lésion vise à minimiser la douleur grâce à des antalgiques et des anti-inflammatoires en donnant une importance particulière au repos. Cela ne signifie pas l’arrêt total des activités physiques mais veille surtout à ne pas pousser les limites du sportif jusqu’à la douleur. Pour éviter une récidive, il est important de bien cerner les facteurs ayant engendré la lésion. Autrement, une récidive peut subvenir quelle que soit la qualité du traitement appliqué. Une meilleure préparation physique ainsi qu’une modification de certaines techniques sont donc nécessaires. Le matériel et l’entraînement peuvent également être remis en question.    

Les mesures à prendre suite à une intervention chirurgicale

A la suite d’une intervention chirurgicale, les suites postopératoires comportent 3 périodes : La période de cicatrisation, de guérison de la lésion traitée ; La période de remise à niveau du système locomoteur ; La période de reprise de l’activité sportive. Pour écourter le délai de reprise sportive autant que possible, ces trois phases peuvent se chevaucher à condition que le chirurgien, l’athlète, et l’entraîneur entretiennent un bon dialogue.