Le chrome fait partie des oligo-éléments, qui n’est pas parmi les oligo-éléments fondamentaux mais renferme tout de même plusieurs propriétés. Tout comme les minéraux, les oligo-éléments sont essentiels au bon fonctionnement du corps. Quel est au juste le rôle de cet oligo-élément et quels sont ses apports nutritionnels préconiser, ainsi que les risques de carence ou d’excès ?
Le chrome sous le symbole chimique Cr qui est présent dans le tableau périodique des éléments fait partie des oligo-éléments. Les avantages qu’il apporte à l’organisme de l’homme ne sont pas vraiment délimité. Il se présente sous plusieurs formes chimiques : le chrome trivalent (Cr3+) qui est le plus connu au cœur des aliments
Ses fonctionnalités ne sont pas encore parfaitement délimitées, les recherches sont en cours.
En prenant compte de l’insuffisance de données scientifiques sur le chrome, il n’y a pas encore de résultat concluant sur ses références nutritionnelles.
Les références nutritionnelles sorties en France en 2000 sont les suivantes :
En outre, les spécialistes de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation (Afssa) démontraient qu’il paraît difficile de rattraper ces apports et que les chiffres ci-dessus devraient être impérativement révisés, pour arriver à un résultat probant.
Vers l’année 2001, les spécialistes de l’Institut de médecine Nord-américaine (IOM) ont limité des « apports adéquats », basés sur les apports continus sur plusieurs populations en bonne santé. Ces préconisations sont de l’ordre de la moitié des effectifs français.
Chez l’enfant de 1 à 3 ans leurs organismes ont besoin de 11 microgrammes de chrome par jour, chez un enfant de 4 à 8 ans ils ont besoin de 15 microgrammes, pour une petite-fille de 9 à 13 ans elles ont besoin de 21 microgrammes tandis que pour un garçon et une femme adultes de moins de 50 ans c’est de 25 microgrammes, pour une adolescente de 14 à 18 ans cela monte à 24 microgrammes, pour un adolescent de 14 à 18 ans et les hommes de moins de 50 ans leurs besoins sont de 35 microgrammes, pour une femme adulte de plus de 50 ans le besoin et de 20 microgrammes, pour un homme adulte de plus de 50 ans ainsi que les femmes enceintes le besoin est de 30 microgrammes et pour les femmes allaitantes c’est de 40 microgrammes par jour.
Vers l’année 2014, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a affirmé qu’elle ne disposait pas les études adéquates pour confirmer la nécessité du chrome et qu’elle n’était pas en mesure de limiter les références nutritionnelles.
Le chrome est assez rare dans presque tous les aliments, soit en très faible quantité. Les foies d’animaux, les œufs, la viande de bœuf, les produits à base de céréale complète, les pommes de terre, ainsi que chez certains fruits et légumes que le chrome reconnaît un peu plus de proportion.
Les 5 aliments qui sont classés parmi les plus riches et à le plus de teneur en chrome pour une quantité de 100g d’aliment sont : tout d’abord l’ail séché avec une teneur de 60 microgrammes dans les 100 g, puis viennent après le brocoli avec 18,3 microgrammes, après le muffin à la farine complète avec 8 microgrammes, puis le jus de raisin avec 3,3 microgrammes, et enfin la viande de bœuf avec 2,4 microgrammes de chrome. À noter qu’il existe encore d’aliments d’origine animale ou végétale ou même des boissons qui ont une teneur en chrome mais ceux cités dessus sont ceux qui ont en le plus.
Certains cas de perte, associés à une quantité très faible de chrome dans le sang, ont été détectés chez des personnes malades, alimentés exclusivement et durablement par voie parentérale (par perfusion). Ces dernières ont favorisé des manifestations du diabète : glycémie (taux de sucre) très élevé, existence de glucose (sucre) dans les urines, perte de poids, ainsi que les troubles neurologiques. Chez certaines malades, les symptômes ont disparu après une supplémentation en chrome.
Les spécialistes ne détiennent pas les données nécessaires pour affirmer que ces symptômes étaient uniquement assignables à une perte en chrome, d’autant plus que le taux dans le sang de cet oligo-élément ne démontre pas forcément les réserves de l’organisme.
D’après les experts, ils ont conclu qu’un apport élevé en chrome, jusqu’à 1000 microgrammes par jour dans le domaine d’études de supplémentation, n’a pas engendré d’effets adverses.
Que ce soit l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation), ou l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments), ou l’IOM (Institut of Médecine), aucun d’entre eux n’ont pu sortir une limite de sécurité pour cet oligo-élément.