Quand il s’agit de diététique, nombreux sont ceux qui pensent tout de suite à l’alimentation dont les régimes alimentaires et à la nutrition. Elle se définit comme la science qui détermine l’équilibre alimentaire à adopter pour être en bonne santé. Une pratique qui permet de connaître les éléments qu’apportent les aliments aux corps. C’est une sorte de recommandation sur la quantité d’aliments qu’une personne doit manger pour avoir une habitude alimentaire complète et ainsi d’apporter les éléments nécessaires vitaux pour le métabolisme. De ce fait, la diététique prend une place importante dans la vie quotidienne de gens et chacun veut suivre à la lettre les recommandations pour bien vivre. Cependant, la diététique est-elle nécessaire et importante pour être en bonne santé ?
La diététique se focalise sur la quantité d’aliments manger. Cependant, en se focalisant sur la physiologie humaine, on remarquera un énorme gouffre entre les aliments avalés et les éléments dont le corps a besoin.
Avant de se lancer et de se fier à la diététique aveuglément, connaitre le trajet des aliments que vous mangez est important. Cela commence dès que vous les mettez dans la bouche et se termine lorsque le sang a acquis les éléments essentiels pour faire fonctionner le corps.
La première étape est la mastication. Il faut bien effectuer cette opération, car plus les aliments sont bien mastiqués, plus le corps le digère aisément.
Ensuite, place à la digestion. Ce processus consiste à broyer et à décomposer les aliments à l’état complexe en état plus simple. C’est une étape importante vu que les intestins ne peuvent pas absorber les éléments complexes. Le fait de bien digérer permet aux intestins de bien assimiler les éléments nécessaires au corps. Cette phase de digestion s’opère grâce à la présence des enzymes : des protéines à caractère catalytiques qui coupent les chaînes complexes en plus simples. Les étapes de mastication et de digestion sont liées entre elles parce que suite à des aliments bien mastiqués, ils sont de petites tailles et les enzymes pourront les découper facilement et efficacement.
La digestion commence dès que les aliments sont dans la bouche. L’amylase salivaire permet dès le départ la décomposition des longues chaînes de sucre. C’est par la suite que l’estomac prend le relais : la pepsine et l’acide chlorhydrique sont les enzymes qui assurent la coupure des chaînes de protéines. Avant d’arriver au niveau de l’intestin grêle, les chaînes de protéines seront ensuite réduites par la bile et les enzymes pancréatiques. C’est l’étape de la décomposition des graisses et de la fin de la digestion des sucres. C’est durant tout ce processus, où les enzymes sont les premiers responsables, que la digestion s’accomplit. À la fin, il n’y aura plus de chaînes des protéines, mais des molécules simples qui seront facilement assimilées par les intestins.
Même à ce stade, où les aliments n’existent plus, le processus dans le corps n’est pas encore terminé. Il s’agit ici de la phase d’assimilation par les parois intestinales.
La paroi intestinale n’est point un filtre ou une passoire, c’est par l’intermédiaire des bactéries qui logent à son extérieur qui assure la transmission des molécules simples dans l’intestin. Cela signifie qu’il existe une multitude de microbes dans le corps qui est essentiel pour le bon fonctionnement du métabolisme. Le rôle de chaque microbe dépend de leur localisation et de leur fonction. Il y a ceux qui assurent la protection de l’organisme contre les corps étrangers, ceux qui éliminent les toxines dans le corps et ceux qui garantissent la digestion.
Dans le cas de la digestion, ce sont les bactéries qui engendrent les enzymes afin de décomposer les chaînes de protéines. Cette réaction de décomposition dure jusqu’à ce que les aliments soient devenus des molécules simples, facilement assimilables par les parois intestinales et pouvant être transportés dans le sang.
Par ces différentes étapes : la mastication, la digestion et l’assimilation, les aliments qui entrent par la bouche n’ont plus rien de commun avec les nutriments qui circulent dans le sang. Ce sont ces éléments qui assurent la nutrition des cellules et des tissus pour permettre le fonctionnement de l’organisme. Seulement, la diététique ne tient pas compte de ces différentes étapes lorsqu’elle recommande la quantité de nourriture à manger. Dans ce cas, tant que les recommandations ignorent la capacité digestive et assimilative, la diététique n’a pas de valeur.
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Par le stress, la consommation non équilibrée des aliments transformés et raffinés, l’organisme, spécialement le système digestif s’épuise. Il y a un dysfonctionnement des bactéries lors de la sécrétion des enzymes. Ces types d’aliments sont difficiles à digérer et demandent énormément de travail des organes ainsi que des enzymes. Cela signifie que les responsables se démènent pour assurer la décomposition des chaînes de protéines alors que les apports en nutriments ne comblent plus le capital enzymatique.
Au niveau des intestins, ce phénomène de dysfonctionnement et d’épuisement se traduit par l’accumulation de déchets sur les parois. Les bactéries qui sont responsables de l’assimilation des nutriments sont impactées négativement par la présence de différents produits de conservations et chimiques dans les nourritures. Les médicaments, les antibiotiques, les pesticides et les fongicides sont aussi les causes d’un système digestif en mauvais état.
Même si la nourriture consommée est d’une quantité suffisante, selon la diététique, les nutriments assimilés ne comblent pas les travaux des enzymes et le bon fonctionnement de l’organisme. La diététique ne peut pas compter exactement les apports nécessaires pour subvenir à la synthèse, à la recombinaison, au stockage et à l’adaptation nécessaire au corps. Le fonctionnement de l’estomac, du foie et des intestins sont ainsi corrompus causant le manque de nutriment dans le sang.
Le corps étant, à l’origine, capable de fournir certains éléments essentiels pour son fonctionnement. Mais faute des différents produits qui détruisent le système, l’organisme doit dépendre des apports fournis par la nourriture. L’exemple le plus proche est le besoin du corps des vitamines du groupe B. Normalement, le corps produit les vitamines du groupe B dont il aura besoin, seulement, à cause de la défaillance bactérienne, il est nécessaire de consommer des suppléments alimentaires riches en vitamines B. Il est à noter que cette défaillance est le résultat de l’utilisation des différents types d’insecticides et des pesticides afin de détruire les microbes dans les champs. Seulement, les microbes qui composent les 90 % du corps humain se trouvent aussi être détruits.
Avec la diététique, la tendance est de miser sur une alimentation équilibrée pouvant apporter les nutriments essentiels au corps. Dans le cas où l’équilibre n’est pas respecté, la consommation des compléments alimentaires devient la solution. Seulement, il y a plus bénéfique si vous voulez combler le besoin de votre organisme : choisissez les produits naturels (les végétaux crus). En consommant des produits sains, vous pouvez être certains d’obtenir tous les micros-nutriments et les enzymes nécessaires pour remettre en bon état votre système digestif.
Le stress et la fatigue sont à bannir pour augmenter la capacité digestive et assimilative. Pour restaurer le bon fonctionnement de la digestive et de l’assimilation des nutriments, il est important d’avoir une mode de vie plus saine. Un système digestif et assimilateur en bon état de marche permet ainsi l’acquisition de minéraux augmentant votre capacité physique et intellectuelle. Une autre manière d’éviter l’épuisement de votre organisme est de consommer peu de nourriture avec beaucoup de nutriments.
Finalement, en ce qui concerne la diététique, ayez en tête qu’elle ne compte que la quantité des aliments à manger sans tenir compte des éléments essentiels dont le corps a besoin. Dans ce cas, ne vous laissez pas emporter par cette tendance de la quantification des aliments, car cela restera un réel gâchis.