Le corps humain a la capacité de produire la majorité des graisses dont il a besoin à partir d’autres types de graisses ou substrats. Mais ce n’est pas le cas des acides gras Oméga 3. Ceux-ci sont appelés « acides gras essentiels » car l’organisme ne sait pas les synthétiser, c’est pourquoi ils doivent être apportés par l’alimentation (poissons gras, noix, huiles végétales…) et/ou la supplémentation.
Qu’est-ce que les Oméga 3 ?
Les Oméga 3 sont des composants importants des membranes des cellules dans le corps entier, et stimulent les récepteurs situés sur ces membranes responsables de nombreuses fonctions physiologiques. En effet, les Oméga 3 ont montrés des résultats bénéfiques dans la synthèse hormonale et la prévention de maladies cardiovasculaires, de l’eczéma, de l’inflammation, la polyarthrite rhumatoïde, et également de certains cancers [1].
Quels types d’Oméga 3 ?
Les Oméga 3 appartiennent à la famille des acides gras polyinsaturés. Il en existe 3 majoritaires :
- Les acides Eicosapentaenoique (EPA) et docosahexaenoique (DHA) que l’on retrouve majoritairement dans les poissons, souvent appelés Oméga 3 marins.
- L’acide alpha linolenique (ALA), le plus consommé dans les régimes occidentaux, se trouve lui majoritairement dans les huiles et les graines oléagineuses. Cette forme d’Oméga 3 est essentiellement utilisée par l’organisme pour produire de l’énergie, seule une petite partie est convertie en EPA et DHA[1].
Consommation d’Oméga 3 ?
Dans la majorité des régimes dit « occidentaux », la quantité d’Oméga 3 consommée est très en dessous des recommandations. Pour bénéficier pleinement des effets positifs des Oméga 3, il est important de conserver un équilibre avec l’apport en acide gras polyinsaturés Oméga 6. En France, le rapport recommandé entre les Oméga 6 et les Oméga 3 est de 5. Soit 5 fois plus d’Oméga 6 que d’Oméga 3 [2]. Cependant, d’après l’OMS, ce ratio est de 15 à 20 dans les pays occidentaux [3]. Certaines recherches ont soulevé l’hypothèse qu’une consommation importante d’Oméga 6 et un ratio déséquilibré avec les Oméga 3 pourrait augmenter le risque de développer des maladies cardiovasculaires [1].
Il est donc évident que la consommation d’acides gras Oméga 3 est trop faible dans nos régimes alimentaires. Et augmenter la consommation de poisson gras de manière trop importante peux également poser d’autres problème de santé publique du fait de la présence de métaux lourds [4]. C’est pour ces raisons qu’une consommation de compléments alimentaires riches en Oméga 3 et surtout en EPA et DHA est essentielle à la santé, le bien-être et la performance.
Bibliographie
[1] | D. Mozaffarian et al, «Omega-3 Fatty Acids: An Essential Contribution,» Harvard, 2006. [En ligne]. Available: https://www.hsph.harvard.edu/nutritionsource/what-should-you-eat/fats-and-cholesterol/types-of-fat/omega-3-fats/. [Accès le 2020]. |
[2] | AFSSA, «ACIDES GRAS DE LA FAMILLE OMÉGA 3 ET SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE :,» 2002. |
[3] | L. TCHAKIRIAN, LES OMÉGAS 3 ET 6 : ACTION SUR L’ORGANISME ET LE CERVEAU, 2018. |
[4] | A. Bosch, «Heavy metals in marine fish meat and consumer health: a review.,» J Sci Food Agric, 2016. |